Test rapide - obèses - gestes barrières - allergies
19 avril 2020

Test rapide - obèses - gestes barrières - allergies

La course au diagnostic rapide

De nombreux chercheurs sont sur le front pour améliorer les tests de dépistage du coronavirus. Parmi eux, une équipe du CNRS qui vient de lancer à Montpellier un essai sur un test par voie salivaire, dont les résultats seraient disponibles en trente minutes !
Un gain de temps précieux, alors qu'il faut aujourd'hui entre trois et six heures. Les conclusions de l’essai sont attendues à la fin du mois d’avril. Mais déjà, tout est mis en œuvre pour assurer la disponibilité du test le plus rapidement possible, qu'il s'agisse de la préparation de la chaîne de production ou encore de la distribution dans toute la France.

83 %

des patients en réanimation sont en surpoids ou obèses. Un chiffre qui ne surprend pas les spécialistes. L’obésité augmente en effet le risque d’embolie pulmonaire, l'une des complications du coronavirus.
Les données de terrain montrent par ailleurs que les hommes ont plus de risque que les femmes de développer une forme grave de la maladie. Tout comme les personnes de groupe sanguin A, alors que celles de groupe O seraient plus protégées. Les études confirment que le Covid-19 est très dangereux pour les personnes âgées, avec une médiane d’âge (50 % au dessus et 50 % au dessous) des patients hospitalisés de 63 ans.

La distanciation sociale se rallonge

Confiné ou non, il faudra encore attendre avant de se rapprocher les uns des autres. Une simulation numérique montre en effet qu'une personne contaminée peut envoyer le coronavirus jusqu’à 28 mètres lors d'une toux ou d’un éternuement ! En dehors de ce cas, l'éloignement entre deux personnes statiques devrait être d'au moins de deux mètres, soit le double de la distance actuellement recommandée, pour limiter le risque de transmission. Les coureurs, qui respirent plus fort durant l'effort, devraient respecter une distance de trois mètres minimum et les cyclistes de 10 mètres.

Allergique : n'oubliez pas votre stylo

L'épidémie ne doit pas éloigner les autres patients de leur traitement. Depuis quelques jours, les pharmacies pourront délivrer aux personnes souffrant d'allergies alimentaires et/ou d'allergies aux venins d'hyménoptères leur stylo à adrénaline, sans nouvelle prescription médicale.
Un outil indispensable : la survenue d'une réaction anaphylactique peut en effet mettre en jeu leur pronostic vital en quelques minutes. Par ailleurs, les allergies au pollen qui reviennent pourraient, selon certains médecins, favoriser l'infection au coronavirus. Prudence donc.