La course au diagnostic rapide
De nombreux chercheurs sont sur le front pour améliorer les
tests de dépistage du coronavirus. Parmi eux, une équipe du CNRS qui vient de
lancer à Montpellier un essai sur un test par voie salivaire, dont les résultats seraient disponibles en trente minutes
!
Un gain de temps précieux, alors qu'il faut aujourd'hui entre trois et six
heures. Les conclusions de l’essai sont attendues à la fin du mois d’avril.
Mais déjà, tout est mis en œuvre pour assurer la disponibilité du test le plus
rapidement possible, qu'il s'agisse de la préparation de la chaîne de
production ou encore de la distribution dans toute la France.
83 %
des patients en réanimation sont en surpoids ou obèses. Un
chiffre qui ne surprend pas les spécialistes. L’obésité
augmente en effet le risque d’embolie pulmonaire, l'une des
complications du coronavirus.
Les données de terrain montrent par ailleurs que les hommes ont plus de risque
que les femmes de développer une forme grave de la maladie. Tout comme les
personnes de groupe sanguin A, alors que celles de groupe O seraient plus
protégées. Les études confirment que le Covid-19 est très dangereux pour les
personnes âgées, avec une médiane d’âge (50 % au dessus et 50 % au dessous) des
patients hospitalisés de 63 ans.
La distanciation sociale se rallonge
Confiné ou non, il faudra encore attendre avant de se rapprocher les uns des autres. Une simulation numérique montre en effet qu'une personne contaminée peut envoyer le coronavirus jusqu’à 28 mètres lors d'une toux ou d’un éternuement ! En dehors de ce cas, l'éloignement entre deux personnes statiques devrait être d'au moins de deux mètres, soit le double de la distance actuellement recommandée, pour limiter le risque de transmission. Les coureurs, qui respirent plus fort durant l'effort, devraient respecter une distance de trois mètres minimum et les cyclistes de 10 mètres.
Allergique : n'oubliez pas votre stylo
L'épidémie ne doit pas éloigner les autres patients de leur
traitement. Depuis quelques jours, les pharmacies pourront délivrer aux
personnes souffrant d'allergies alimentaires et/ou d'allergies aux venins
d'hyménoptères leur stylo à adrénaline, sans nouvelle
prescription médicale.
Un outil indispensable : la survenue d'une réaction anaphylactique peut en
effet mettre en jeu leur pronostic vital en quelques minutes. Par ailleurs, les
allergies au pollen qui reviennent pourraient, selon certains médecins,
favoriser l'infection au coronavirus. Prudence donc.