Repas, natalité, générosité : 5 idées reçues sur les fêtes de fin d’année
9 décembre 2021

Repas, natalité, générosité : 5 idées reçues sur les fêtes de fin d’année

Dr.Good! décrypte pour vous 5 idées reçues sur les fêtes de fin d'année ! De l'activité sexuelle des Français et Françaises, aux intoxications alimentaires liées aux fruits de mer et à la situation sanitaire du pays : vous êtes servis !

Il y a les traditions (sapin, cadeaux, huîtres, bûche) et, bien sûr, le cortège d’idées reçues qui circulent sur les fêtes de fin d’année. On ferait plus çi...moins ça.
Comme si ce mois si particulier, celui des bilans et des projets, nous tournait la tête. Pour nous remettre les idées bien en place, Dr Good vous propose ce vrai/faux.

C’est en décembre que l’on « fait » le plus de bébés

FAUX. Depuis 2013, le mois de juillet est celui où les maternités accueillent le plus de nouveau-nés (62 593 en juillet 2020). Par conséquent, ils ont été conçus au mois de septembre.
Cependant, avant 2013, le boum des naissances avait lieu fin septembre, début octobre. « L’effet Saint-Sylvestre » n’est donc pas un mythe (55 475 en décembre 2020). Cette période "lâcher prise" est propice aux projets de parentalité. Mais cette saisonnalité des naissances a évolué avec la société. Aujourd’hui, si le nombre de naissances grimpe en juillet, cela traduit la préférence des couples d’avoir un enfant aux beaux jours.

Les Français sont particulièrement généreux en fin d’année

VRAI. A l’approche de Noël, les Français font preuve d’altruisme : 42 % des dons sont faits pendant le dernier trimestre, dont la moitié pendant le mois de décembre. Et contrairement à ce que l’on aurait pu penser, la crise sanitaire n’a pas diminué leur générosité. Bien au contraire !
Les dons en 2020 ont fait un bond de 14 % par rapport à 2019, atteignant 7,5 milliards d’euros. Quant au don moyen, il a aussi augmenté, passant de 404 € en 2013 à 550 en 2020.
D’après une étude réalisée par Kantar média pour France Générosités, c’est la protection de l’enfance qui les mobilise le plus.

La consommation de fruits de mer pendant les fêtes provoque un pic d’intoxications alimentaires

VRAI. Plus des trois-quarts des intoxications alimentaires liées à la consommation de coquillages crues surviennent à partir du 23 décembre. Et c’est entre le 25 et 27 que l’on enregistre le pic. Autant vous prévenir tout de suite, ce sont les huîtres qui sont les grandes responsables.
Mais rassurez-vous, sur les 60 000 tonnes d’huîtres englouties en moyenne lors des fêtes de fin d’année, seules 1 033 personnes ont été malades en 2020, et parmi elles 21 ont été hospitalisées.
Pour éviter de tomber malade, vérifiez la fraicheur de vos huîtres en vous assurant qu’elles sont fermées, qu’elles baignent dans l’eau, et qu’elle se rétracte au contact d’un couteau.

C’est en décembre qu'il y a le plus grand nombre d’accidents de la route

FAUX. Des conditions météo pas très favorables, des nuits plus longues, des fêtes de fin d’année souvent arrosées, l’hiver semble réunir les ingrédients pour favoriser les accidents de la route. En fait, le pic de l’accidentologie se situe en juillet/août. Les longs trajets des vacances estivales, favorisant notamment les risques d’endormissement au volant, font pratiquement doubler le nombre d’accidents par rapport à ceux enregistrés en décembre. Bonne nouvelle, nos comportements sur les routes se sont améliorés : ces dix dernières années, le nombre d’accidents a chuté de 17 %.

Covid 19 : la France s'en sort mieux que ses voisins

VRAI. Il y a un an, la France détenait le triste record du deuxième pays européen le plus impacté, avec 2,86 millions de cas positifs au Covid-19 depuis le début de l’épidémie, derrière le Royaume-Uni. Aujourd’hui, la situation s’est améliorée. Quand on compare le nombre de décès liés au Covid pour 100 000 habitants, les pays voisins tels que le Royaume-Uni et l’Allemagne se classent plus mal que la France.
Pour la vaccination, la France se situe au 8ème rang européen avec 76 % de sa population totalement vaccinée, devant le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Suisse (56 %).