Vivre autrement
5 juillet 2020

Vivre autrement

En déboulonnant plusieurs maires sortants de grandes villes ou en balayant les candidats traditionnels pour choisir des écolos, les Français ont adressé un message clair : la politique doit être au service de l’environnement et non l’inverse.

Certes, cette vague verte touche plutôt les grandes villes au prix d’alliances avec des partis traditionnels. Mais elle est indéniable. On la sentait venir, la pandémie a sans doute accéléré le mouvement.
 
Les électeurs ont réalisé que les grandes menaces écologiques - comme les déforestations - avaient des répercussions très concrètes dans leur vie quotidienne. Et les images de l’Australie ravagée par les incendies sont encore présentes dans les esprits. La santé de la planète est aujourd’hui indissociable de la santé de chacun. Qui pourrait nier que la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens n’altèrent pas notre quête d’une santé durable ?

Concilier les progrès de la science, l’économie de marché avec l’écologie, éviter les guerres de religion entre vélos et voitures, les élus verts sont aujourd’hui soumis au principe de réalité.