Se sentir bien lorsque l'on part travailler le matin est une priorité. De nombreuses entreprises mettent en place des espaces repos ou détente afin d'offrir à leurs salariés un confort optimal .
De nombreux salariés l’envisagent, les chefs d’entreprise les redoutent : les mouvements de démission en masse. Les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration l’ont vécus et le phénomène risque de s’étendre.
Selon un sondage dévoilé par Le Parisien, réalisé par l’institut Harris Interactive pour Alan, une mutuelle d’entreprise, un salarié sur deux est en souffrance mentale. La crise sanitaire, le télétravail imposé par les confinements et la perspective d’un conflit mondial ont transformé le bureau en poudrière. Les difficultés psychologiques sont mises en avant par 9 personnes sur 10. Qu’il s’agisse de la perte de motivation (62 %) ou du manque de considération de la hiérarchie (55 %). Et ceux qui ont été confrontés à des difficultés psychologiques sans obtenir de réponse satisfaisante de leur employeur envisagent une reconversion (71 %).
Ce climat d’incertitude pousse les salariés à privilégier le bien-être au travail. Espaces de détente, moment de convivialité au sein de l’équipe, accompagnement par des professionnels de santé, les idées ne manquent pas.
Mais les managers, eux, ont les yeux rivés sur la courbe des résultats. En essayant de maintenir le bateau à flot après deux années de vents mauvais, ils ne réalisent pas qu’une partie de l’équipage risque de se faire la malle.