Face à la baisse flagrante du nombre de gynécologues en France depuis une dizaine d’années, la sage-femme Charline Gayault nous explique comment assurer notre suivi gynécologique.
Les sages-femmes peuvent assurer ce suivi en prévention.
Le nombre de gynécologues a chuté de 42 % entre 2007 et 2017. Et cette baisse devrait se poursuivre. En 2025, nous pourrions ne compter plus que 530 gynécologues libéraux en France contre 1136 aujourd'hui, selon des données rapportées par Le Monde.
Face à tous ces départs en retraite, vous rencontrez peut-être des difficultés pour poursuivre votre suivi gynécologique annuel. Si vous ne trouvez pas de spécialiste, vous pouvez vous tourner vers un médecin généraliste pratiquant le suivi gynécologique ou vers une sage-femme.
C’est encore peu connu, mais les sages-femmes sont habilitées à réaliser votre suivi gynécologique de prévention. Comme les médecins généralistes et les gynécologues, elles peuvent faire votre examen clinique complet, votre frottis, prescrire votre contraception ou encore poser un stérile).
Et ce, quel que soit votre âge, que vous ayez eu des enfants ou non.
La limite de la pratique des sages-femmes c’est la pathologie. Elles peuvent suivre les femmes en bonne santé, diagnostiquer s’il y a une pathologie, et orienter le cas échéant.
Si vous n’avez pas de problème de santé (exemple : endométriose, diabète, hypertension artérielle…), vous pouvez faire votre suivi gynécologique avec un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme.
Si vous avez des problèmes de santé, vous pouvez consulter un gynécologue ou un médecin généraliste.