Grèves : trois conseils pour éviter la déprime
18 décembre 2019

Grèves : trois conseils pour éviter la déprime

Climat anxiogène, stress permanent, les Français traversent un tunnel sans fin avec les grèves. Il est urgent de recharger ses batteries à l’approche des fêtes.

Quatorzième jour de grève avec une météo exécrable et pas d’amélioration en vue : à l’approche des fêtes, les Franciliens subissent. Ne pas savoir si l’on pourra aller au boulot ou rentrer chez soi, s’entasser dans les rares transports bondés,  au milieu d’une foule tendue, poireauter dans des embouteillages interminables, nos nerfs sont soumis à dure épreuve. Signe révélateur, les scènes de violence entre automobilistes se multiplient.

« Le climat est très anxiogène. On atteint un point de rupture d’autant plus important qu’on ne voit pas de sortie de crise ; on est à la fois passifs et impuissants, explique le psycho-sociologue Gilles d'Ambra. La menace de ne pas pouvoir passer les fêtes en famille pourrit la vie de millions de gens. Tout ce stress s’accumule et peut avoir un impact réel sur la santé physique et mentale, notamment chez les personnes les plus fragiles ». En attendant le retour à la normale, il faut essayer de se préserver pour limiter les conséquences néfastes sur le moral.

Libérer ses week-ends : ne pas trop les charger d’activités, quitte à reporter des obligations… Vous avez assez donné la semaine. Un vrai break s’impose. Se reposer, dormir, ne penser à rien et surtout pas au jour d’après.

Se déconnecter : réseaux sociaux, chaînes d’info en continu… La surexposition à des informations anxiogènes réactive le sentiment de colère et d’impuissance. Limitez les renseignements au strict nécessaire.

Eviter les trajets : plus facile à dire qu’à faire, mais c’est encore le plus efficace pour ne pas déprimer. Posez vos RTT, demandez plus de télétravail… Pensez à vous en priorité. Si vous sentez que votre santé commence à en pâtir, consultez un médecin.