Si vous arrêtez de fumer plus de 28 jours - la durée du #MoisSansTabac - vous multipliez par 5 vos chances d'arrêt. Et 8 fois sur 10, la 3ème tentative est la bonne. Voici d'autres solutions pour vous aider à vous débarrasser de la cigarette.
Dix euros le paquet le 1er novembre ! Raison de plus pour arrêter de fumer. Si c'est votre première tentative, vos chances d'être abstinent sont faibles. En revanche, si vous tenez bon plus de 28 jours - la durée du #MoisSansTabac -, vous multipliez par 5 vos chances d'arrêt. Et 8 fois sur 10, la 3ème tentative est la bonne.
Donc c'est sans doute le bon moment d'essayer. D'autant que le confinement n'a rien arrangé. Les chiffres de Santé Publique France sont formels : plus d'un quart des fumeurs ont grillé 5 cigarettes de plus par jour pendant cette période. Il est temps de réagir. Et si le nouveau confinement vous donnait cette occasion. Voilà comment.
Au 1er novembre, le prix d'un paquet de cigarettes va augmenter de 50 centimes. Ainsi, presque toutes les marques vont franchir la barre symbolique des 10 euros. Comme les taxes représentent 80 % du prix, cette hausse va évidemment renflouer les caisses de l'Etat.
En 2020, les recettes liées au tabac seront de 13,9 milliards, soit près de 10 % de rentrées supplémentaires par rapport à 2019. Cependant, augmenter les prix fait aussi baisser la consommation. A condition que la hausse soit substantielle. L'expérience a montré que 10 % de prix en plus, c'est 4 % de consommation en moins.
Ce rendez-vous annuel n'a rien d'un coup d'épée dans l'eau. Pendant le #MoisSansTabac, les fumeurs désireux de se sevrer peuvent non seulement bénéficier d'un élan collectif mais aussi et surtout d'un programme d'accompagnement qui dure cette année 40 jours, avec au menu des conseils quotidiens, des activités, des challenges... Or, comme le souligne la Haute Autorité de Santé, quelle que soit la méthode choisie, un fumeur aura plus de chances d’arrêter s’il est accompagné par un professionnel : médecin, infirmier, psychologue... Les 4 éditions précédentes du #MoisSansTabac ont montré que les fumeurs qui tentent d'arrêter pendant cette initiative ont deux fois plus de chance de ne pas avoir repris la cigarette un an après. Avec le confinement, les applis et les plateformes d'aide au sevrage tabagique seront très utiles.
Premier constat : la lutte contre le tabac porte ses fruits. Ces dernières années, le taux de fumeurs quotidiens est passé de 28,5% à 24 %. En plus des mesures de santé publique globales (images choc sur les paquets, interdiction des mentholées...), plusieurs outils individuels ont prouvé leur efficacité.
La base, c'est l'accompagnement qui peut prendre la forme de soutien téléphonique, de thérapies cognitivo-comportementales ou l'auto-support via des sites comme tabac-info-service.fr. En plus de ce "coaching", des substituts nicotiniques (patchs, gommes, inhaleurs...) sont très souvent préconisés pour lutter contre la dépendance. Ils augmentent vos chances de réussir de 50 % à 70 %.
En cas de rechute, des médicaments qui agissent sur le système nerveux central (bupropion et varénicline) peuvent être prescrits, mais seulement à des fumeurs très dépendants à cause de leurs effets indésirables.
Quant à l’acupuncture ou l’hypnose, leur efficacité « n’a pas été prouvée mais ces approches ne présentent pas de risque et ne sont pas contre-indiquées », prévient la HAS.
Plus de la moitié des Français (55 %) considère aujourd'hui que la e-cigarette est aussi risquée que le tabac, d'après un sondage Odoxa pour France Vapotage. Globalement, ce n'est pas encore une méthode de sevrage validée et les études sur les risques à long terme manquent.
Mais, comme elle fonctionne sans combustion, elle ne libère pas de substances très toxiques comme la cigarette classique. C’est pour cela que quand on vapote, le risque de développer de graves maladies diminue, indique TabacInfoService.
Santé publique France constatait en mai 2019 que 700 000 personnes ont arrêté de fumer avec l’aide de la e-cigarette depuis son arrivée en France en 2010 et que 80 % des vapofumeurs ont réduit leur consommation de tabac.
Tout d'abord, la loi a prévu des exceptions et notamment la publicité pour le tabac lors de compétitions de sport mécanique dans des pays où la loi n'interdit pas ces pratiques. En revanche, dans un cadre culturel, toute "pub" directe ou indirecte est interdite. Seules les images de personnages illustres peuvent conserver des "attributs tabagiques". Pourtant, une enquête de la Ligue contre le cancer menée sur les 180 films français les plus populaires entre 2005 et 2010 a révélé que 80 % d'entre eux contenaient au moins une scène de tabagisme et 30% plus de dix. Sans faire l'apologie du tabac, ces images contribuent à normaliser le tabagisme. Et sur les réseaux sociaux, les techniques marketing pour contourner la loi sont légion.