Mis bout à bout, les temps passés durant ce confinement assis à sa table de travail et devant un écran doivent être colossaux. Le reprise d'une activité physique doit se faire de manière progressive.
C’est précisément l’objet de l’étude menée pendant ces 55 jours par l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et dont le journal La Montagne dévoile les grandes lignes. Au-delà des 4 à 6 premières semaines, explique le Pr Martine Duclos directrice de l’Onaps, notre organisme s’est désadapté.
Plus d'essoufflement lors d’une activité physique modérée, accélération du rythme cardiaque, fatigue plus importante, notre corps a donné des signes d’alerte. Sans compter les douleurs dorsales, la perte de la masse musculaire, le manque de vitamine D et le dérèglement de notre horloge biologique.
Pour éviter la surchauffe de nos muscles et de nos artères, notre réadaptation ne peut être que progressive. La reprise de l’activité physique doit se faire à la mesure de notre tolérance physique et psychologique. Et il faudra attendre quelques semaines avant de retrouver ses performances d’avant.
Pour ceux qui ont mis de côté le « bouger plus » durant cette période, la marche à pied rapide est un excellent starter.