180 plaintes déposées, des années d'agressions sexuelles sur des enfants, d'attouchements et, au final, des vies brisées. Voilà ce qui est reproché à Joël Le Scouarnec. Un malade, un pervers et surtout un médecin!
Comment est-ce possible? Si ces accusations sont avérées, comment un chirurgien a t-il pu pendant des années, d'hôpital en hôpital, tripoter des enfants dans leur chambre ou au bloc opératoire alors même qu'il avait été condamné en 2005 pour détention d'images pédopornographiques.
Tant de gens savaient ou se doutaient…Mais l'aura du titre de Médecin aura eu raison de toutes les suspicions, de toutes les questions que l’on se posait dans le silence d'un bloc opératoire, d'un service. Personne n'a osé dénoncer l’innommable.
Faudra-t -il, demain, que tous les médecins qui approchent les enfants passent par un entretien psy pour avoir le droit d'exercer? Non, bien sûr que non. Mais à une condition : que le Conseil de l'Ordre des Médecins , qui avait été alerté, ait le pouvoir, aidé par la justice, d'arrêter les pervers même quand on les appelle Docteur…