Covid-Score pour évaluer son risque
Les indicateurs de suivi du coronavirus sont nombreux au niveau national et local. Mais qu'en est-il de l'évaluation du risque personnel ? Pour vous aider à mieux le comprendre et le prévenir, l'Institut Pasteur, avec le Pr Philippe Amouyel, propose un outil inédit : le Covid-Score. Basé sur trois indicateurs – l'âge, le sexe et la corpulence (IMC) – , il permet d'établir un score. S'il est inférieur ou égal à 1, alors le risque de contracter le Covid-19 et d’en décéder est inférieur ou égal à celui de la population générale. S'il est supérieur à 1, il signale une vulnérabilité plus importante que les autres faces à la maladie. Un résultat "indicatif", pour mieux protéger ceux qui en ont le plus besoin.
77 %
des Français désirent s’ouvrir davantage aux autres, selon la troisième édition du Baromètre de la fraternité. Ce nouvel élan de générosité, en hausse de 7 points par rapport à l'an dernier, répond d'abord aux besoins de la crise sanitaire. Ainsi, plus de 7 Français sur 10 sont prêts à contacter par téléphone des personnes isolées, un tiers à faire les courses des personnes fragiles, tandis qu’un quart se sent plus proche aujourd'hui des voisins. La crise sanitaire révèle toutefois que nous sommes à la croisée des chemins. 46 % des Français pensent en effet qu'elle va causer un repli des Français sur eux-mêmes. Et 44 % qu'elle va renforcer le lien social.
Autotest : c'est non !
La Haute autorité de santé (HAS) vient de se prononcer contre l'utilisation des autotests pour le diagnostic Covid-19. Ces tests sérologiques, réalisés à partir d’une goutte de sang prélevée par une personne sur le bout du doigt, présentent une « incertitude sur la fiabilité », explique la HAS. Disponible en quelques minutes, le résultat risque d’être mal interprété, ajoutent les experts. « Sans accompagnement, le patient prend le risque de tirer des conclusions erronées de ce test ». Conclusion de l’Autorité de santé : « dans l’état actuel des connaissances, ces tests n’ont pas encore de place dans l'identification des personnes protégées contre le virus ».
Seniors : les actifs gagnants
Après 40 ans, les muscles perdent du volume et la masse adipeuse gagne du terrain. Un cercle dangereux s'installe alors : la force diminue, la fatigue gagne du terrain et l'organisme devient plus fragile. C'est pourquoi il est important à cet âge de maintenir une activité physique régulière. Une étude publiée dans la revue BMC Geriatrics montre que le risque d’être hospitalisé plus de 20 jours ou de se rendre à l’hôpital plus de sept fois par an est réduit de 25 % pour ceux qui restent actifs à cet âge. Des bienfaits importants, pour des efforts modérés : 150 minutes d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse par semaine suffisent.