Soigner son éclairage intérieur 
pour préserver sa santé
18 mars 2022

Soigner son éclairage intérieur 
pour préserver sa santé

Exposition à la lumière bleue, choix de son éclairage et de l'intensité, chaque pièce du logement mérite une attention particulière.

Le bon dosage

Dans une maison ou un appartement, l’éclairage est déterminant pour donner une ambiance de bien-être à une pièce mais également pour la santé. Il peut être source d’apaisement ou perturber la vie domestique. Un éclairage trop fort, par exemple, peut fatiguer nos yeux ou engendrer un stress. À l’inverse, des espaces mal éclairés peuvent occasionner des accidents domestiques. 
Au moment du coucher et pendant la phase d’endormissement, la lumière à laquelle on a été exposée aura une influence sur la qualité de nos nuits. 

Sommes-nous bien éclairés ?

Dans un premier temps, il est essentiel de lier l’intensité de la luminosité d’une pièce avec l’utilisation qui en est faite. C’est ce que l’on appelle : l’éclairement suffisant. 
Il faut, ainsi, se référer aux Lux, c’est-à-dire à l’unité de mesure qui permet d’évaluer la quantité d’éclairage et la luminosité nécessaires dans la pièce, en fonction de votre activité. Un bureau a généralement besoin de 500 Lux alors que des toilettes entre 50 et 100. 
Pour savoir combien votre pièce utilise de Lux, le calcul est simple : il faut diviser le nombre de lumens (voir l’emballage du produit) par le nombre de m2. 
Enfin, assurez-vous que l’éclairement de votre pièce est uniforme, qu’il n’y a pas de reflets, d’ombres, d’éblouissement et de couleurs différentes. En effet, les changements d’éclairement et les reflets fatiguent vos yeux et les forcent à s’adapter aux déplacements de la lumière. 
Pour avoir une ambiance chaleureuse et relaxante, il  est préférable d'avoir plusieurs points plutôt qu'une seule source lumineuse directe.

Les risques des lumières bleues

Certaines lumières peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé. En 2019, l’ANSES (1) a rendu un rapport sur les diodes électroluminescentes (LED), riches en lumière bleue et présentes dans de nombreux produits du quotidien comme les écrans de nos téléphones, par exemple. L’Agence rendait ainsi compte de la « toxicité de la lumière bleue sur la rétine » et montrait qu’elle pouvait également perturber le sommeil si on y était exposée le soir ou la nuit. 
Selon notre âge, le risque d’exposition à la lumière bleue n’est pas le même : les enfants et les adolescents sont plus facilement sujets aux maux de tête et à la fatigue visuelle. Les risques de cette surexposition sont la baisse de la vue et l’augmentation du risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge. 
(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

Les 3 conseils de Capucine

- L’hiver, il est nécessaire de veiller à bien s’éclairer car c’est une période où les journées sont plus courtes et les baisses de morales sont plus fréquentes. 

- Limiter un maximum son temps d’écran, en particulier pour les personnes qui travaillent sur ordinateur toute la journée. 

- Se tenir à une distance de 30 cm des lampes à basse consommation.