Activer régulièrement les 17 muscles qui activent le sourire a un impact sur le niveau de stress. Quelques conseils dans une période qui ne prête pas à la rigolade.
En fait, le cerveau évalue notre humeur à partir de l'utilisation des muscles zygomatiques. Un sourire et le cerveau en déduit que la personne éprouve un sentiment de bien-être, ce qui fait baisser notre niveau de cortisol.
Le sourire libère aussi des endorphines, qui sont de puissants analgésiques. Un quart d’heure de “vrai” rire augmenterait même notre seuil de tolérance à la douleur de 10 %.
Quand nous sourions, notre rythme cardiaque se ralentit et la pression artérielle diminue également. Si le sourire n'est évidemment pas le remède de la vie éternelle, des études ont quand même établi un lien entre sourire et allongement de l’espérance de vie.
En plus de la joie, le sourire permet de transmettre un très grand nombre d'autres expressions telles que l’empathie, la satisfaction ou encore la reconnaissance.
C’est pourquoi le sourire est si efficace dans les relations sociales. En souriant, vous renforcez évidemment votre pouvoir d’attractivité et inspirez davantage confiance. Les autres peuvent les décrypter et réagir en conséquence. En fait, l’ensemble des expressions faciales facilitent la communication.
Vous doutez de l’intérêt de vous forcer à sourire… et vous avez raison. Quand l'expression faciale n'est pas en accord avec ce qu'on le ressent à l'intérieur, les effets bénéfiques sur soi et sur les autres n'ont aucune raison de se produire.
La meilleure des solutions consiste à faire comme les comédiens, c’est-à-dire faire remonter des souvenirs heureux, des émotions positives. Et le sourire viendra.
Autre exercice : à la terrasse d’un café ou même dans les transports en commun, repérez les personnes souriantes et adressez-leur un sourire en retour. Ce premier pas vers l’autre vous incitera en faire d’autres.
Notre cerveau est capable de reconnaître les différentes formes de sourire, avec un degré de nuance impressionnant, et en un temps record, de l'ordre de quelques centaines de millisecondes.
Mais, globalement, sachez que le sourire authentique, baptisé "sourire de Duchenne", du nom du neurologue français du 19ème siècle qui l'a décrypté, a la particularité de ne pas impliquer que le zygomatique majeur mais aussi le muscle des paupières. "Sourire avec les yeux" fait figure de label d'authenticité car les muscles du haut visage, contrairement à ceux du bas, ne peuvent pas être volontairement activés.