Télétravail : comment aménager son intérieur
10 novembre 2020

Télétravail : comment aménager son intérieur

Parce que le confort intérieur favorise la paix intérieure et que vous en avez certainement bien besoin en cette période, notre Chief good mood Officer Zak a dit vous livre quelques conseils pour aménager votre home sweet home.

Après un premier épisode de confinement qui a duré 8 semaines, auquel des petites périodes de quarantaine ont pu s’ajouter, vous avez eu le temps de faire le tour du propriétaire… et de vous rendre compte de tous les atouts mais aussi de tous les défauts de votre logement. Ils vous sautent aux yeux et vous stressent. Vraiment. Et vous avez de bonnes raisons. Non seulement, « l’accès à des logements permettant des chambres individuelles pour tous limite le risque épidémique », serine le Conseil scientifique au fil de ses avis, mais aussi le confort intérieur favorise la paix intérieure. Faute de pouvoir déménager, vous pouvez toujours aménager votre home sweet home… Quelques pistes...

J’ai mal vécu le confinement car mon logement est trop petit. Je redoute ce 2ème confinement…

Le manque d’espace est en effet le gros point noir du logement. Comme le montre une étude (1) menée lors du premier confinement, le ressenti du confinement dépend clairement de la taille du logement. Au-delà de 90 m2 de surface, 2 % seulement des Français ayant répondu à cette enquête avaient mal vécu la période. Or, les logements sont de plus en plus petits. Quelque 30 % des franciliens sont en situation de suroccupation.
Evidemment, il est trop tard pour pousser les murs ! Pour gagner des centimètres carrés, vous pouvez malgré tout faire le tri dans vos placards, investir dans du mobilier rabattable ou accroché au mur. Une moindre emprise au sol donne une impression d’espace).
Enfin, côté déco, misez sur les miroirs et les couleurs claires.
(1) Institut des hautes études pour l’action dans le logement : « Aux confins du logement », étude d’Idheal menée du 25 mars au 5 mai auprès de 8000 personnes

Confiné en novembre, j’ai peur de déprimer par manque de lumière !

La luminosité du logement et l’accès à un espace extérieur ont en effet rendu le premier confinement plus acceptable. Comme l’a montré l’étude Idheal, 74 % des personnes qui ont bien vécu la période avaient la chance de vivre dans des maisons dotées d’un espace extérieur. Et un jardin, une petite terrasse ou un balcon, c’est ce dont les Français rêvent en 1er pour leur futur logement. En attendant, s’exposer à la lumière pour ne pas souffrir d’une dépression saisonnière est fortement recommandé.
Pour les plus déprimés, faire des séances de luminothérapie d’une demi-heure environ 3 fois par semaine pourra faciliter ce confinement.

Je télétravaille dans ma cuisine. Je n’arrive pas à me concentrer.

Vous n’êtes pas le seul ! Seuls 55 % des personnes ont déclaré pouvoir s’isoler pour travailler. 3 fois sur 4, le bureau est improvisé dans une pièce qui a une autre fonction. « Ni la connectivité, ni la lumière naturelle ne sont pensées pour rendre cet espace agréable et suffisamment isolé », soulignent l'étude d'Idheal. Sachez malgré tout qu’un accord national signé en 2005 prévoit que « l’employeur est tenu à l’égard du salarié en télétravail de prendre en charge tous les coûts découlant directement de l’exercice du télétravail, notamment le coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci ».
En outre, si l’espace vous le permet, déplacez la table qui vous sert de bureau pour le rapprocher d’une fenêtre.

Je vis dans une résidence étudiante. Avec les cours en visio, le confinement est vraiment difficile.

Petite chambre universitaire ou appartement bruyant en « coloc », les conditions de logement de nombreux étudiants ne sont en effet pas adaptées au suivi des cours en distanciel. Bon nombre d’entre eux ont d’ailleurs quitté leur logement, et dans 60 % des cas pour retourner chez papa-maman (1). Privés de leurs relations sociales et de leur indépendance, « 28 % des étudiants se déclarent tristes, déprimés ou désespérés plus de la moitié du temps voire tous les jours, contre 15 % chez les non-étudiants », a indiqué le Pr Christophe Tzourio sur TV7. Cette crise sanitaire invite à repenser le logement étudiant. 85 % des jeunes déclarent vouloir vivre seul ou en couple. La mode de la coloc’ aurait du plomb dans l’aile.
(1) Etude de l’Institut Inkidata pour Open Partners

Ces 2 confinements m’ont donné vraiment envie de déménager. Est-ce que ce sera possible ?

Quitter la ville, passer d’une studette à une maison avec jardin, c’est le rêve que caressent 20 % des personnes (chiffres Idheal). Pour avoir plus d’espace, mais aussi plus de calme, une minorité non négligeable (18 %) serait même prêt à signer un bail de location sans avoir visité leur futur home sweet home, ou disons seulement par écran interposé (1). Attention malgré tout à bien mûrir votre projet. Mais ceux qui sont prêts à sauter le pas peuvent le faire : même si les agences immobilières sont fermées en tant que lieux recevant du public, elles peuvent continuer à travailler et, pour certaines, accepter de vous faire visiter le lieu de vos rêves.
(1) Enquête du site SeLoger