Problème de reconnaissance, pression négative, de plus en plus de Français se sentent déconsidérés au travail. Avec à la clé une perte de confiance en soi. Un bilan personnel de compétences s’impose. Mais la première démarche, conseille Emmanuelle Horn, coach personnel et professionnel est de prendre du recul.
Eliminer l’imposteur. Je suis moins stressé(e) et je dépense moins d'énergie à lutter contre mon syndrome d'imposteur, ce sentiment d'être illégitime, pas à la hauteur des responsabilités qui me sont confiées. L'impact sur la santé sera donc mesurable : plusieurs
études ont démontré que les personnes ayant une basse estime de soi étaient plus à risque de développer une dépression.
Gravir des sommets. Je vais faire preuve de plus d'audace pour accepter de nouveaux projets ou de nouveaux postes. Et ainsi, j'ai plus de chance de progresser professionnellement. Et dans des situations toxiques, je serai aussi plus à même de trouver des solutions pour faire évoluer la situation, voire pour rechercher un nouvel emploi. Il est prouvé que la confiance en soi dope les capacités de résilience.
En faire profiter l’entourage. Je suis plus à même de valoriser mon entourage personnel. Des chercheurs ont prouvé qu'avoir une bonne estime de soi bénéficiait aux proches, qui se sentent valorisés. Pour donner confiance à ses enfants dans leur orientation, mieux vaut, en effet, se sentir soi-même en capacité d'affronter l'avenir.