Mettre du vert dans son caddie : 4 gestes simples
2 février 2020

Mettre du vert dans son caddie : 4 gestes simples

Manger mieux avec une démarche écolo, la plupart d’entre nous le font …mais en rêve. Pourtant, l’assiette bio est devenue accessible, en termes de prix et de points de vente pour se ravitailler. Julien Vidal, fondateur de l’association Cacommenceparmoi, explique en quoi acheter en vrac ou consommer moins de viande fait du bien à notre santé et à la planète.

Des petits gestes quotidiens pour sauver le monde. Si, au cours des derniers mois, 7 Français sur dix ont pris conscience des enjeux pour la planète, ils sont autant à se déclarer pessimistes sur son avenir. Mais passer à l’acte écolo est plus facile à dire qu’à faire. Cette semaine à Paris, des associations du monde entier se sont réunies avec comme ambition : « ChangeNow ». Chiche !
Nous vous proposons de commencer par mettre du vert dans votre caddie. Parce que l’alimentation a un fort impact sur notre santé mais aussi sur l’environnement. Mais sans bouleverser vos habitudes. 70 % des hyper et supermarchés ont installé des rayons vrac.. Les produits sont meilleurs, et, en plus observe notre expert, Julien Duval, fondateur de l’association Cacommenceparmoi, (voir entretien ci-dessous), cela permet de réduire la quantité de déchets.

J'y gagne QUOI ?

Un ticket allégé
Si les produits bio restent encore souvent un peu plus chers que les produits conventionnels, acheter en vrac permet en revanche de faire des économies. Une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a estimé que la réduction est de 10 à 45 % selon les produits en vrac.
En outre, ce mode de distribution permet d’adapter les quantités à ses besoins réels, et donc de moins jeter d’argent par les fenêtres ! Et de moins gaspiller.

Une santé protégée
Les aliments transformés sont nocifs pour l’environnement mais aussi pour notre santé. En effet, ces derniers sont souvent bourrés de sucre, de sel, d’acides gras, d’additifs. Une étude de l’Inserm publiée en 2018 suggérait par exemple que la consommation d’aliments ultra-transformés entraînait un sur-risque de développer un cancer. D’autres travaux scientifiques ont déjà montré que ce type d’alimentation augmentait le risque d’obésité et de maladies cardiovasculaires.

Des agriculteurs mieux rémunérés
Se faire du bien à soi mais aussi aux autres en même temps, c’est possible. Certains labels bio exigeants, tels que Demeter ou Nature & Progrès, exigent que les producteurs perçoivent une juste rémunération. De même, acheter ses fruits et légumes dans une Association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) garantit d’avoir des produits locaux, de saison et plus rémunérateurs pour les agriculteurs qui travaillent avec beaucoup moins d’intermédiaires que dans la grande distribution.