À partir de ce week-end, la chasse est ouverte dans tous les départements. Se pose alors la question de la difficile cohabitation entre les chasseurs et les promeneurs, de surcroit accompagnés d’un chien.
Chaque année, encore trop de chiens sont victimes d’accidents de chasse. Touchés par une balle, l’issue est souvent fatale. L’animal peut être pris dans un piège ou être blessé par une carabine à plomb. Ses jours ne sont pas forcément en danger mais les plaies peuvent être sérieuses.
Pour éviter que la sortie dominicale ne tourne au cauchemar, quelques consignes doivent être appliquées. Avant tout, se renseigner auprès de la mairie pour connaître les jours de chasse sur la commune. Devant tout panneau « chasse / battue en cours », il faut rebrousser chemin immédiatement. Les grandes allées forestières sont plus "fréquentables" que les petits sentiers un peu cachés. Si on croise un chasseur, ne pas hésiter à se renseigner auprès de lui pour connaître les habitudes de chasse du secteur.
Il est primordial d’être vu et entendu : oubliez le kaki et privilégiez le flashy. C’est valable aussi pour notre chien. Harnais avec bandes réfléchissantes, gilet jaune spécialement conçu pour nos toutous. Cet accoutrement permet de ne pas confondre son chien avec du gibier. Le collier assorti d’un grelot ou d’une clochette complètera la panoplie.
Le chien doit être gardé en laisse ou en longe : c’est le meilleur moyen pour se prémunir des accidents. Il ne pourra pas poursuivre du gibier levé par des chasseurs et qui passerait devant sa truffe et il ne vous échappera pas s’il est apeuré par les coups de fusil ou les aboiements de la meute. Si on croise des chiens de chasse, on ne laisse jamais son chien interagir avec eux : ils sont en action de chasse, au travail et absolument pas disposés à jouer. D’autant qu’ils ne sont pas toujours très sociables.